26/10/2015

URGENCES EN SANTE

Des spécialistes des médias s’imprègnent de cette notion

C’était au cours d’une séance de restitution de deux formations vendredi dernier à Yaoundé.

jnmap1.jpgLes journalistes, membres du Réseau pour l’application du Plan d’action de Maputo (Jnmap),  se sont retrouvés vendredi 16 octobre dernier à Yaoundé. Autour d’Adrienne Engono Moussang, présidente dudit Réseau qui restituait ainsi deux formations reçues à Abidjan en Côte d’Ivoire. Lesdites formations  initiées entre autres  par la Fédération mondiale des journalistes scientifiques et l’Organisation mondiale de la santé (Oms) reposaient sur le traitement de l’information sur les urgences en santé, Ebola et les maladies infectieuses.  Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), l’urgence en santé est toute situation qui a un impact sur la santé publique. Par conséquent  son traitement nécessite  des précautions pour le journaliste qui doit se  garder de  courir après le scoop, va répercuter la nouvelle formatrice.

«L’information en santé n’obéit pas à la règle du scoop. Il faut la recouper et s’assurer qu’elle est vraie», martèle-t-elle en présence des membres du Réseau et de Caroline Mpelle, représentante du directeur des programmes de la l’Association camerounaise pour le bien-être familial (Camnafaw), partenaire de Jnmap. Les situations de guerre, d’inondation ou de catastrophe doivent être traitées avec délicatesse. «Le journaliste ne doit pas créer la psychose au sein de la population. L’égocentrisme n’a pas sa place en santé publique », poursuit la panéliste.

Les participants venus des quotidiens Emergence, Le Messager, Mutations, de l’hebdomadaire Diapason et des chaînes de radios urbaines ont insisté sur la question de la disponibilité des sources crédibles au Cameroun. Un problème souvent difficile à contourner surtout en cas d’urgence en santé, quand on sait que le silence à la presse est souvent le mot d’ordre. Comment donc faire ? Travailler en réseau peut être une solution, même sur le plan international.

 

Après ces échanges fructueux qui ont été appréciés par tous, les membres du Réseau des journalistes de Maputo (Jnmap) projettent d’organiser une série de formations, séminaires nationaux, régionaux et sous-régionales qui  les aideront et autres journalistes à acquérir plus de connaissances sur ce type de thématiques.

Il faut signaler que Réseau des journalistes de Maputo en anglais Journalists Network for Maputo Action Plan (Jnmap)  a été créé en 2012 pour l’appropriation par les hommes et femmes des médias du plan d’action de Maputo qui promeut les droits sexuels et reproductifs.

Paulette Ndong

sources: Mutations 

 

 

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