06/04/2016

SANTE PUBLIQUE

La société civile monte au créneau

Leg : Photo d’archives

image fesade.jpgElles appellent à un effort de mutualisation pour éviter les drames qui ont secoué les formations sanitaires du Cameroun ces dernières semaines.

Une trentaine d’organisation de la société civile étaient au côté de l’Ong femmes-Santé-Dévelopmment (Fesade) le 1er avril 2016 pour tirer la sonnette d’alarme à propos de la santé de la mère et de l’enfant. Cette initiative qui n’est pas la première, avait pour objectif de plaider pour la sécurisation des femmes (des familles) à travers les méthodes contraceptions. D’abord pour éviter les grossesses à risque et ensuite les infections sexuellement transmissibles. Au premier chef, le préservatif féminin, et par la suite, les treize autres méthodes qui existent à ce jour.

Parmi ceux-ci, le réseau national des tantines qui regroupent le jeunes fille-mères, les associations pour la santé des travailleuses du sexe et A SWAA (Society for Women and Aids in Africa) qui aident les femmes d’Afrique à mener des actions collectives de lutte contre le sida. GystianeTsemo, respànsable des projets du Fesade appelle donc à la mutualisation des efforts tandis que Urbain Abega Akongo, le  coordonnateur de ladite Ong parle d’un soutien à leur intégration.

Lors de l’atelier d’échange, il ressort le fait que de nombreux préjugés persistent, que 41% de femmes n’ont pas accès aux contraceptifs contre 23% seulement. Par ailleurs, l’on apprendra que l’environnement politique situe l’action gouvernementale à 831,484 millions de FCFA.

Au finish, les Ong recommandent d’aller au-delà de 100 millions de FCFA et de travailler en permanence avec les communautés. Comme quoi, la vulgarisation et la visibilité des actions menées par la plate-forme des Osc sur le mécanisme GFF et la position du Cameroun dans ce mécanisme tombent à point nommé.

Hervé Ndombong

 

Publié dans Emergence No 724 du 06 AVRIL 2016 page 2.

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